Gabin Pérouze et Louis Torreton – Co-Fondateurs de Troupers
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Suite au Positive Talk du 18 mars sur la représentation de la diversité dans la communication et les media, la conversation continue avec la Positive Interview de Gabin Pérouze et Louis Torreton, Co-Fondateurs de Troupers.
Quel est le projet derrière Troupers ?
Gabin : Troupers, c’est une idée qui nous est venue très tôt en sortant du bac en se demandant comment est-ce qu’on pouvait améliorer le quotidien des jeunes comédiens avec un outil simple adapté aux professionnels avant tout, pour qu’ils puissent passer du temps dessus, qu’ils puissent avoir plaisir à parcourir des fiches, à découvrir de nouveaux talents, à construire leur casting.
Internet, accélérateur de diversité ?
Louis : Internet peut être un accélérateur de la diversité mais je pense qu’avant tout, l’accélérateur de la diversité c’est de changer les usages d’une profession, d’essayer de bousculer certains automatismes. Et nous avec Troupers, c’est ce que l’on essaye de faire dans le milieu du casting. On essaye de changer les usages pour rendre visible une plus grande diversité de talents et à ce moment-là oui chez nous, Internet c’est un accélérateur de la diversité.
Comment sortir des stéréotypes et autres archétypes publicitaires ?
Gabin : Nous plutôt dans le cinéma, on a souvent l’habitude d’avoir des rôles définis et des rôles assez indéfinis. Dans la pub, j’ai l’impression que souvent c’est plutôt des rôles indéfinis où on a un père de famille, un médecin, un boucher, une mère de famille, n’importe qui et que souvent à ces rôles indéfinis sont collés des images, des réflexes publicitaires de se dire qu’un médecin, il est vieux, il a 50 ans et qu’un boucher, il a un peu d’embonpoint et il est moustachu. Alors qu’en fait dans le monde actuel, un médecin, il peut être de partout, il peut ressembler à tout et qu’au final c’est déjà la première pierre pour essayer d’abattre certains stéréotypes notamment dans la publicité.
Un positive word pour conclure ?
Louis : Moi je voulais juste citer une phrase de Coluche, quand il a gagné son César en 1984, il a dit que ce serait bien qu’on trouve une combine pour aider les jeunes à faire du cinéma et on serait tous un peu plus fier de cette profession. Nous avec Troupers, on espère qu’on est en train de trouver un début de combine.
Gabin : Et moi je vais simplement dire qu’il faut multiplier les rencontres, il faut continuer quand on est jeune comédien à tout tenter, tout faire pour être vu, pour rencontrer de nouvelles personnes, pour rencontrer des nouveaux projets. Où qu’on soit, qui qu’on soit, tout le monde a sa chance normalement dans ce secteur.